L'optimisation, de tabou à atout pour les TPE/PME
Dans le monde économique, l’optimisation a rarement bonne presse. Quand on « optimise », c’est souvent pour l’individu, rarement pour le collectif. Optimiser, en économie, c’est synonyme de rentabilité du capital, délocalisations, licenciements… Bref, l’imaginaire est peu attrayant.
Pourtant, optimiser est à l’origine un terme positif ! Optimiser, c’est donner de meilleures conditions de fonctionnement.
Alors quand un employeur parle d’optimisation de la masse salariale, il parle aussi du pouvoir d’achat de ses employés : comment leur donner plus, sans couler les finances de l’entreprise ?
C’est un sujet fondamental dans les grands groupes, mais encore mal abordé par les petites entreprises. En effet, elles disposent de peu d’outil pour accéder aux demandes des employés sans grignoter la trésorerie disponible.
Alors voici quelques conseils pour optimiser la masse salariale de votre TPE / PME, aider vos salariés et gagner en attractivité ! Bonne lecture
La base : mettre en place une structure saine de rémunération
En tant que DRH, il vous revient la délicate responsabilité de piloter la masse salariale de votre entreprise.
Classiquement, pour bien gérer sa masse salariale, il s’agit d’établir un équilibre entre trois constantes:
proposer une grille des salaires motivante pour les salariés
établir une grille des salaires rentable pour l’entreprise
recruter un nombre de salariés cohérent afin de répartir la charge de travail équitablement
Un pilotage efficient de la masse salariale mobilise à la fois des données financières et les détails de la gestion RH.
Mettre en place une structure saine est un prérequis mais ne permet pas réellement de s’adapter aux individus ou aux changements du marché du travail. C’est un travail de fond nécessaire mais pas suffisant.
Si l’on veut coller réellement aux attentes évolutives de salariés, il faut y introduire de la flexibilité. Surtout dans une période marquée par l’inflation et des revendications croissantes autour du pouvoir d’achat.
L’incontournable : optimiser pour le pouvoir d’achat des salariés
En 2023, 90% des salariés de TPE/PME estiment mériter une augmentation. Un coup de pouce assurément nécessaire face à l’inflation. Une augmentation, oui mais à quel prix ?
Car face à ces demandes, les situations sont très disparates. Certaines entreprises peuvent accompagner la conjoncture, d’autres doivent se montrer plus créatives.
Le piège du fixe
Pour la majorité des professionnels, augmentation implique augmentation du salaire fixe. Pourtant, quand on additionne les charges patronales, salariales et l’imposition, augmenter un salarié de 100€ peut coûter jusqu’à 237€ à l’employeur !
Le salaire fixe est tellement chargé qu’il est par nature déceptif pour les deux parties. Il coûte cher à l’employeur et rapporte peu au salarié. On est loin de l’optimisation du pouvoir d’achat.
Heureusement, il existe des solutions bien plus efficaces pour les TPE/PME. Elles doivent encore largement se démocratise !
Proposer des avantages sociaux, c’est favoriser le pouvoir d’achat
Connus de toutes et tous, les avantages sociaux sont l’outil d’augmentation du pouvoir d’achat par excellence. Moins chargés, ils permettent de transférer plus de valeur de l’entreprise au salarié, sans intermédiaire. Ils sont donc capitaux quand on cherche à donner plus sans dépenser plus mais en dépensant mieux.
Grâce à ces derniers, l’employeur dépensant 100€ de masse salariale met souvent 100€ directement dans la poche de son salarié. Si l’on en revient à notre exemple précédent, ils permettent d’augmenter 2,7 fois mieux les salariés. Alors pourquoi s’en priver ?
Pour faire le point nous vous conseillons de découvrir ou (re)découvrir notre article : Comment augmenter vos salariés sans vous ruiner , qui met en lumière tous les mécanismes qui rendent les avantages sociaux plus intéressants que le salaire fixe pour augmenter ses salariés.
On peut alors répondre plus aisément à leurs revendications concernant le pouvoir d’achat. Une véritable solution gagnant-gagnant à condition de la mettre en place…
Car même si nous observons une rapide hausse la tendance, en mars dernier à peine 15% des TPE/PME comptent mettre en place des avantages sociaux supplémentaires dans leur entreprise. C’est faire l’impasse sur solution idéale à la conjoncture actuelle et d’un formidable outil pour accompagner leurs salariés. Heureusement, les mentalités sont en train d’évoluer et des entreprises comme Moni, Yescapa ou Sport Heroes mettent les préoccupations de leurs salariés au coeur de leurs priorités RH.
Quelle est votre priorité RH pour la fin de l’année ?
En tant que RH, il n’est pas toujours aisé d’avoir un impact clair sur la satisfaction des salari és, ni d’ailleurs sur leur rémunération. Pour les RH que nous rencontrons, c’est parfois un crève-coeur de se concentrer sur des projets annexes alors que les revendications des équipes sont claires.
Benefiz plaide pour un changement de paradigme sur les questions de salaire. En mettant, le RH de TPE/PME au coeur du jeu
Nous voulons développer et populariser la notion de package de rémunération qui permet de mieux rémunérer les salariés (à tous les sens du terme). Au lieu de s’opposer avec le salarié, on co-construit à travers les avantages sociaux, une rémunération sur-mesure qui lui correspond mieux et augmente son pouvoir d’achat réel sans ruiner l’entreprise. D’une opposition souvent stérile, on entre dans approche plus collaborative de la rémunération. Et cela fait vraiment la différence !
En 2023, la stratégie RH à impact sera celle qui va permettre à vos salariés de faire face sereinement à l’augmentation du coût de la vie. Mutuelle, titre-restaurants, épargne salariale… De nombreuses options existent pour construire les packages dont rêvent vos salariés.
Vous ne savez pas où commencer ? Nous vous proposons un audit rapide et gratuit de votre stratégie d’avantages sociaux.